Tu sais quoi ? t'as raison de prendre tes jambes à ton cou en me voyant.

KARMA M. NOX

DESCRIPTION

Viens te plonger dans mon regard, oui, viens viens, viens t'oublier dans mes yeux rubis qui te dévorent, te mangent sans laisser une trace de toi. Laisse toi obnubiler par leur flamme qui t'hypnotise. Viens te noyer dans le brasier de mon être laissé filtrer par ces deux ouvertures. Plonge toi, plonge toi corps et âme sans jamais en revenir. Une fois le grand saut, tu seras oui tu seras, comme mort dans les enfers. Tu penseras me connaître après t'être relevé, mais tu ne sauras jamais non jamais qui je suis. Croises mon chemin, signe ton arrêt de mort. Continue ta route, salue la vie. Je ne suis qu'une vampire, amie de l'ombre, ennemie des vermines. Tu es une vermine, danger de mon existence et que je veux, je dois exécuter. Débarrasser le monde ta présence infâme, infâme et indésirable, est mon boulot. Agenouille toi, soumet toi,  regarde moi, admire moi. Tais toi, sauve ta vie. Évite moi, fuis moi, éloigne toi. Crains moi comme tu n'as jamais craint personne parce que moi, moi je serais capable de te tuer.
Prends peur devant mon ton condescendent, devant mes manières agressives. Aie peur de mon visage ténébruex, soit terrifié de mes traits parfaits. Dégoûte toi de ma beauté, dis toi que je suis trop belle pour la noirceur et la profondeur mon âme noire si noire. Refoule tes frissons d'horreur devant mon corps exquis, épouvante toi en regardant mes formes délicieuses et gracieuses, voluptueuses. Jalouse moi oui jalouse moi de tout ton être. Essaye : fais moi plaisir, fais moi sourire. Non, tu ne me rends pas heureuse. Laisse moi laisse moi me moquer de toi, te torturer, te manger. Mais ne me fait pas sourire ou tu le regretteras. Moi moi et moi peuvent me faire sourire. Ne tente pas ou mon épée viendra se loger sur ta gorge, laissant une traînée une douce traînée rouge que je m'empresserai de faire disparaître, te laissant plein d'envie de moi. Affole toi et pars vite, cours fort sur tes jambes. Cours cours cours mais je te rattraperai toujours. alarme toi oui fais sonner l'arlame qui te prévient du danger ta tête. Tu n'en réchapperas pas. Meurs meurs meurs ici et maintenant. Meurs meurs meurs de mes dents.

HISTOIRE

La nuit douce est la nuit qui m'entoure qui m’héberge dans ses bras noires. Sombre est sa couleur, claire est sa voie. Elle me montre me dévoile le chemin. Elle laisse tomber les rideaux dégage le long sentier qu'est ma vie. Elle me dit de courir je cours elle me dit de me taire je me tais. Elle me dit de tuer, je tue. J'exécute ses ordres, tu exécutes es miens. tremble tremble devant son œuvre puissante, devant ce pouvoir qu'elle possède. Je débarrasse les vermines de ce monde depuis longtemps longtemps, si longtemps. J'aime m'abreuver de leur sang chaud et tiède, doux et sucrée, les vider de ce précieux liquide. Je leur vole, leur dérobe leur arrache leur vie leur existence. Réduit à néant devant, rejoint la poussière d'où tu es sortie, vermine. Agonise agonise agonise. Crève devant mes yeux rouges qui t'observent qui te scrutent. Qui te volent  ta vitalité ton destin. Succombe succombe succombe aux plaisirs que je te fais éprouver. Éteins toi éteins toi devant ma splendeur et celle de la nuit. Observe et voit son art si beau de la même couleur sanglante de ce que j'aime tant te voler. Souffre souffre de ce désir que je ne t'autorise pas à assouvir sur moi. Expire expire expire ton dernier souffle, ultime râle que tu pourras connaître. Ensuite, tu disparais simplement. Et moi, sur ton ventre à califourchon sur ton ventre si odieux, je souris. Souris à ta destinée qui s'achève là, dans ma gorge qui s'est dégusté de ta précieuse boisson sanglante. Je t'ai tout pris alors hais moi oui déteste moi comme moi je le fais pour ta défunte et non regrettée personne. Adieu vermine, adieu sale erreur de la nature.
Malgré tout tu as été mon jouet. Tu m'as rendu heureuse le temps de quelques goulées. Et tu l'as payé. Ne t'ai-je pas dit de ne pas t'approcher de moi ? Non non c'est trop tard. Tu es mort. Tant mieux, mais merci merci quand même. Bercé enchanté ensorcelé par les douces notes qui ont jailli du piano sur lequel j'appuyais enfonçais les nobles touches.