Un homme de grande taille marcha sur une allée en direction d'un bâtiment assez ancien. Il marchait sur un rythme, qui est familier à n'importe qui, c'était comme s'il l'avait dans la peau, ce qui était d'ailleurs vrai. Il était habillé d'un grand manteau léger et à capuche, qui cachait son pâle visage. Il glissa sa main droite dans la poche de son grand manteau, pour vérifier si l'objet dont il était si attaché, était toujours présent. Ce qui était le cas. Même s'il émettait un bruit régulier et audible, il avait quand même peur de le perdre, il ne faisait plus autant confiance à sa tête qu'autre fois, soupçonnant qu'étant si habituer à ce bruit, il n'y fasse plus du tout attention. C'était une montre, à l'ornement simple, mais aux cadrans complexes, de même que tout son système. Au moment où il enleva sa main de sa poche et qu'il releva sa tête, il vit une silhouette au milieu de l'allée. Il s'avança vers elle, sachant qui elle était. À peine il ouvrit la bouche pour lui demander ce qu'elle fabriquait ici, elle le devança.
- Dis-moi ce qui cloche avec le bâtiment.
Il écarquilla les yeux à cet ordre, surpris qu'elle lui ordonne cela, mais il obéit et regarda.
Le bâtiment semblait assez ancien, les chemins n'étaient plus entretenus, le personnel n'était donc plus là pour s'en occuper. C'était pareil pour le bâtiment, mais il regarda la disposition des salles dont il pouvait presque percevoir malgré l'obscurité les silhouettes fantastiques des meubles. Des chambres aux étages principalement. Il devait surement être autrefois un hôtel. Alors qu'il s'apprêtait à répondre que c'était autrefois un hôtel, mais à présent abandonner, il aperçut une faible lueur à travers une fenêtre. Quelqu'un était là.
- C'est un bâtiment abandonné, et pourtant, il y a quelqu'un.
- Bien, répondit la jeune femme, maintenant, tu n'as cas allé voir qui est-ce.
- Et pourquoi je t'écouterai ?
- Parce que, elle se retourna, son visage était lui aussi caché par une capuche et elle s'avança vers lui, je suis ta fichue conscience et que tu meurs d'envie de savoir ce qui se passe là-bas.
Il râla et se dirigea tout de même vers le bâtiment, alors que la jeune femme n'était plus là.
En entrant, il mit une main devant sa bouche et toussa. L'air était chargé de poussière et sentait l'enfermé. Il commença à se diriger vers la pièce où il avait entr'aperçu la lumière, essayant de s'habituer à l'air et à l'odeur qu'avait l'endroit et de ne pas se vautrer comme un idiot dans le noir. Il glissa sa main dans sa poche contenant sa montre, le bruit ainsi que le froid du métal et les vibrations régulier de l'aiguille des secondes le rassura. Il s'arrêta sur le pallier de la pièce, observant la personne mangeait, et la pièce dans laquelle il se trouvait.