Oh, une vermine sexy. ♥ { Pv. Aleksey. }

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Je suis arrivée, oui enfin arrivée dans ce lieu pour les gens comme moi, dans ce lieu pour les gens seuls si seuls. Désespérée, je le suis. La nuit est ma voie voie que je suis avec tant de ferveur et d'adoration, mais voie qui m'épuise qui me rend triste. Solitude solitude solitude. Je n'ai que ça, que ça que ça. Mais je me reprends toujours, je me gifle moi-même sans vraiment le faire. La nuit qui m'accueille me berce et me rassure.. C'est ma mère mon père ma soeur mon frère. Sans elle je ne serais vraiment rien, rien, grain de poussière, vermine comme celle que je tue et je traque. D'ailleurs, depuis quand ne l'ai-je plus fait ? Depuis mon arrivée mon nouveau départ en cet endroit. Soif soif soif, j'ai si soif. Rien ne peut m'apaiser, si ce n'est le doux nectar de la vie qui coule dans nos corps, brillant de morceaux de notre âme, scintillant de pensée de notre esprit. Soif soif soif, j'ai si soif. Ça brûle ça démange ça fait mal.

Comme une vulgaire humaine, je pense à quelque chose. Chaud chaud chaud. Où puis-je m'abreuver tranquillement ? Eau eau eau, à dépit de sang de vermines disponibles. Je pourrais en trouver si je le voulais, mais je ne le veux pas. Long si long de me donner cette peine. Les bains sont si proches, j'entends le clapotis incessant de l'eau qui s'y cogne contre les parois de son enclos qui la retient encore encore. La maintient prisonnière pour moi oui moi j'y aille. Mon pas pressé rapide se dépêche. Soif soif soif, j'ai si soif. Eau eau rau, je sais que tu m'attends. Je converge vers ton doux bruit, je me rends à ta douce salle. Mais je vois qu'il y en a deux. Je n'ai pas le temps je ne veux pas le temps de réfléchir. Je prends l'une des deux voies qui s'ouvrent à moi. Vite vite vite. Je m'engouffre dans la salle aux bains. Je ne me suis pas trompée, je ne me trompe jamais. La pièce est jolie jolie et douce. C'est un bain commun mais personne personne n'est là. En paix en paix en paix je veux être.

Mes habits tombent sur le sol sol. Ils chutent, meurtris du mauvais traitements que je leur inflige. Pauvres choux pauvres vêtements. Allez plus loin vous ne me servez à rien ici. Vide vide vide, la salle est vide. Tant mieux, je ne l'aurais que pour moi. Un pas deux pas trois pas quatre pas cinq pas six pas sept pas huit pas neuf pas dix pas. Me voilà dans l'eau l'eau l'eau. Je plonge je me laisse immerger par ce liquide différent de celui que j'aime plus limpide plus clair plus cristallin. Il me lave m'essuie de mes péchés. Ou du moins pour l'instant, pour ce moment. Sauf que je m'en fiche fiche fiche. Je laisse ma tête sous l'eau je ne respire pas. Tranquille oui tranquille est le monde sous cette vue. Mes yeux ouverts observent scrutent ne ratent rien. Je vois tout je vois rien. Tout est beau tout est simple. En paix en paix en paix je suis à présent.

J'entends du bruit. Bruit bruit bruit. Je sens la vermine qui approche. Ma soif se réveille, enfin non elle ne s'est jamais endormie. Je reste sous l'eau pourtant. Tout est mieux là. Souffle je souffle dans ma tête. Apaisée je me sens vraiment apaisée. Tant mieux. Mais qui est qui est cet humain qui vient ici ? Je finis pas sortir ma tête. Doucement lentement. Mon cou se perd dans les eaux, même si la clarté de cette dernière montre facilement les courbes de mon corps exquis. Mes cheveux noirs flottent autour de lui, flottent flottent comme un drapeau flotte dans le vent. Je scrute je fixe la vermine qui est arrivée.

13/07/2013

J'avais une affreuse envie de prendre une douche. Cette obsession était courante chez moi. Je pris donc ma serviette, mes habits de rechange, du savon et un shampoing. Je sortis de ma chambre et là "AAAAAH je suis déjà pommé dans cette endroit !"
Je ne comprenais pas vraiment pourquoi mais je n'avais aucune idée de où se trouvait les douches zlors que je m'étais déjà douché au moins une centaine de fois. Et a chaque fois, c'était le même cinéma. Je soupirai et descendis un escalier. Non, ce n'était pas là, c'était plutôt le bureau de la directrice. Je remontai en courant et me retrouvai devant une fenêtre donnant sur le jardin du refuge. " Quoi, ils ont un jardin ici ??? J'avais pas remarqué !".
Je me dirigeai à tâton vers le bout du couloir et enfin, je trouvai. La salle de bain était là. J'ouvris la porte et une odeur d'eau chaude empli mes narines.
Quelques personnes me regardèrent, et j'ai légèrement peur. Il n'y a pas beaucoup d'humains ici. Puis, je regarde à nouveau la salle. Et soudainement, je me rend compte que l'endroit ressemble plutôt à une cuisine.

-AAAAAAAAHHHHHH, je suis désolé, vraiment, je pars !

Dis-je aux cuisiniers effrayants. Je sortis en courant et continuai de courir jusqu'à arriver devant une autre porte. Non, pas ici. Je parcourus les couloirs en courant comme un malade, en essayant de ne pas se tromper.
Puis, je fus prit de vertiges. Je ne savais pas pourquoi, c'était comme si une présence autre que moi même s'infiltrait dans mon esprit. Non, j'étais cinglé, tout simplement ! Je n'avais jamais eu de pouvoir, étant un humain, et ce n'était pas maintenant que Dieu allait me dire " Je t'offre le don de sentir les présences, désormais, tu pourras régner en maître sur la terre entière. Mais attention, si le chaos arrive, je serais obligé de t'enlever tes pouvoirs afin d'empêcher la destruction du monde. Amen".
Je me remis sur pieds, cette sensation passée et me rendis compte que j'étais arrivé devant la salle de bain. Je rentrais, me dirigeai vers la partie des garçon après m'être déshabillé (bien que j'avais laissé mon maillot de bain pour la pure et bonne raison que j'étais un pudique incroyable. Je préférais être tout nu devant des filles plutôt que des garçons).
Je souris, épuisé d'avoir fait au moins trois fois le tour de Hinan Shigiku et allais me mettre dans l'eau. Il n'y avait qu'une personne et je ne me rendis pas compte tout de suite que c'était une fille. Elle était presque complètement dans l'eau mais je parvins à distinguer. Je restai calme, sans me demander ce qu'elle faisait dans les douches des garçons et la fixais. Elle était belle. Très belle. Immédiatement, ce fut le flash. De toute façon, je flashais sur toutes les filles belles. Mais là, c'était carrément de l'attirance. Cette fille m'obsédait.

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Cette vermine cet humain cette personne au sang si succulent si agréable ne se rend compte pas tout de suite pas immédiatement de ma présence. Tu me fixes tu me scrutes tu m'observes de tes yeux, de tes yeux bruns qui me semblent briller scintiller dans cette salle de bain. Tu sembles perdu tu sembles égaré, petite vermine. Mais je n'en m'inquiète pas plus que cela pas plus que ceci. J'ai des choses à faire une soif à calmer une envie montante de boire du sang à apaiser. La lumière se fait dans mon esprit qui se met à briller à scintiller comme tes yeux sombres, comme tes yeux qui captent qui réfléchissent la lumière. Tu es une vermine tu es une succulente vermine, je le sais je le sens à ton odeur à ton sang qui palpite sous ta peau à ton cœur qui bat. Un sourire nait apparait sur mes lèvres, sur ma bouche qui se tend les commissures relevées dans une mimique mystérieuse. Ton sang ton sang ton sang. Tu es intéressant, tu sais ? Vraiment intéressant avec ton cœur d'humain avec ce corps humain. Mes oreilles aiguisés entendent perçoivent ce battement ce battement ce battement de cœur. Donne moi ton cœur donne moi ton cœur donne moi ton sang. Je m'approche me voilà m'approchant de toi, me redressant dans l'eau laissant l'eau jusqu'à ma hanche, mes seins à moitié dissimulés par mes cheveux noirs noirs et humides dont les pointes barbotent dans l'eau, l'eau chaude chaude apaisante. Entourée au milieu de tout ce liquide clair de cette étendue translucide je fais un pas vers toi peut-être j'en fais même un deuxième. Mais mon esprit est embrumé si embrumé, totalement dissipé dans l'odeur de ton sang de ton sang qui sent si bon. J'ai soif cette soif si brûlante cette soif si ardent, oui j'ai soif. Juste quelques mots à dire juste quelques mots défaillants, un seul en fait. Sauve sauve moi petit mot, sauve moi et vole jusqu'à ses oreilles, jusqu'aux oreilles de l'humain.

-Bonjour.

N'ai-je pas l'air stupide ? Stupide oui sûrement probablement stupide. Mais j'ai si soif, de ce désir si présent si immuable. Que ma soif s'apaise que ma soif se calme que je me calme que je m'apaise. Moi moi ou mes tourments ?

13/07/2013

Mon coeur bat. Trop vite, beaucoup trop vite. Tout semble flou. Non, c'était ridicule, c'était juste... Une fille ! Probablement pas une humaine comme moi, mais peu importait. Qu'elle soit ange ou démon, cela ne changeait rien. Elle souffle un bonjour mais il me semble l'entendre au bout d'une éternité. Il me semble que ce n'est qu'un bonjour flou et lointin. Pourtant, je parvins à lui répondre:

-Bon...Bonjour.

Je lui souris, bêtemenent. Comme si je n'avais jamais vu une seule femme de toute ma vie. Après tout, c'était probablement vrai, Je n'avais jamais vu de femme comme elle.

-Tu peux te retourner s'il te plaîs ? Je veux prendre un bain.

J'avais parlé d'une voix lointaine, comme si je planais, là haut, au dessus de plus haut nuage, au dessus de la plus haute des étoiles. Je me demandai même si mes mots avaient été compréhensibles.
Je regardai autours de moi. Il n'y avait que nous deux. Je me demandai un instant pourquoi elle était là. Non, je ne m'étais pas trompé, c'était bien pour les garçons ici. Je regardai son visage encore une fois et faillis descendre jusqu'à sa poitrine. Je me retins et me retournai. Aaaaaah non, elle était trop belle.

Je me déshabillais, sans vraiment savoir si elle s'était retournée ou pas, rentrai dans le bain et rassemblai la mousse autours de moi pour me cacher un maximum. Je rougissais en permanance mais ce n'était pas de ma faute. Je planais encore dans les nuages les plus hauts quand je lui dis:

-Tu es très belle, tu sais ?

Aaaaarhg, je faillis prendre feu. Pourquoi avais je dit ça ???? Je rougis et tournai la tête pour ne presque plus l'avoir dans mon champ de vision. Presque plus...

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Il ne semblait pas très bien, cette chose devant moi, ce corps humain, qui sentait l'humain, qui agissait comme un humain, qui ressemblait à un humain ; il n'allait pas l'air ou du moins il n'en avait pas l'air. Il avait la tête de quelqu'un qui était si loin, si loin si loin, que rien ne pouvait le toucher, que rien ne pouvait l'atteindre, sauf peut-être ce mot, ce malheureux mot que j'avais dit, que j'avais osé soumettre à voix haute, de ma voix éraillée pour la souffrance de la soif, de la soif brûlante et dévorante. De la soif qui m'assoiffait, qui me rendait folle, qui me faisait perdre la tête, tant et si bien que je n'eus plus l'air aussi bien que j'essayais de le faire croire, de le faire, tant et si bien que je devins comme toi, comme toi humain qui ouvrit la bouche, rougit, se détourna, se retourna se déshabilla, fit quelques mouvements plus ou moins circulaires ouvrit encore une fois la bouche, rougit. Ce ne furent que mes instincts qui réagirent, qui prirent le dessus en s'imposant sans rien me laisser décider, sans rien me laisser décider, sans rien me laisser décider. Je me déplaçai, ma jambe s'avança seule, parfaitement autonome, comme un robot en fait, comme une machine qui n'aurait pas de conscience, comme une machine qui n'aurait pas d'intelligence propre, comme une machine qui n'aurait pas de libre abrite. Juste ce pas, ce misérable pas vers toi, qui me rapproche de toi, de ta personne, de toi l'humain si délicat, si fragile sous ta peau tendre, sous ta peau lisse, sous ta peau douce dont je viens caresser l'épaule, ma main se levant automatiquement, mes lèvres venant cueillir le creux de ton cou, de ton cou si appétissant, si tendre sous mes dents qui le mordillèrent, si doucement qu'elles auraient pu tout aussi bien t'effleurer, t'effleurer, t'effleurer. T'effleurer comme on effleure la plus belle des roses, sans croire qu'elle existe, sans croire qu'elle puisse être aussi merveilleuse. Tu étais comme un sauveur, un sauveur merveilleux qui allait me débarrasser, me rendre liberté, me faire dire adieu, à cette soif, à cette soif insoutenable, à cette soif terrible qui me mordait de l'intérieur, qui me mordait comme j'allais le faire avec lui, mais tellement plus violemment, tellement plus férocement.

- Laisse toi faire...

Juste un murmure, murmure murmure, qui s'envola, qui prit osn envol, qui chercha la liberté que j'allais bientôt avoir, la liberté que j'allais bientôt gagner. Vite vite vite. Tout mon être, tout mon instinct, me criait de le faire, de le mordre, de s'abreuver, de cette vermine, de cet humain.

» Le pire, c'est que je ne peux même pas t'appeler vermine. { Pv. Anastase. }